BURKINA FASO Michel Kafando, un Edem Kodjo
BURKINA FASO
Michel Kafando, un Edem Kodjo Burkinabé !
Un homme de la trempe de Michel Kanfado n'est qu’un bon à rien. C'est un serviteur des institutions onusiennes, un contre-révolutionnaire et un faux démocrate qui a aidé à saper ce que les Sankara ont commencé progressivement avec leur révolution ! Sa nomination n’est pas du tout un bon signe. On comprend aisément qu’il est placé à la tête de cette transition pour sauver Blaise et tout ceux que ce Blaise a mis sa vie à servir : La France et ses intérêts et l’impérialisme américain.
Nous avons en bouche le goût amer d’une révolution inachevée et récupérée!
Nous pouvons aussi dire que l’insurrection burkinabé « s’est fait manger la laine sur le dos ». Une expression québécoise qui veut dire se laisser voler. Le pedigree du gars ressemble à celui d’un apparatchik coopté pour sauver les meubles et récupérer tout ce qui peut être sauvé.
Enfin, c’est bien le prototype d’ Edem Kodjo .
Cette nouvelle situation ne présage rien de bon pour les forces progressistes du Faso. Cependant, dirions-nous, dans tous les cas, rien ne sera plus comme avant et pour ce fidèle serviteur des impérialistes, Michel, rien ne lui sera pas non plus facile .
Car la rue est là braquée. Ce Michel aura la rue au dos encore et encore. Car cette rue est bien organisée.
Les peuples d'Afrique méritent plus qu'un diplômé et un rat de l'ONU!
Nous voulons une direction collégiale, les troupes militaires dans les casernes, le peuple en assemblée constituante devra exiger un programme politique à tout candidat aux présidentielles qui traite en priorité la question de l'agriculture et des universités, de l'économie urbaine et de la correction de l'économie informelle et j'en aurais oublié: la question des biens mal acquis et des assassinats depuis l'ère Zoungrana!
Des miettes? C’est-à-dire ce qui restera comme crimes économiques e crimes de sang, le "balai citoyen" organisation de la société civile et politique va s'en occuper et vite!
Le mouvement va reprendre de plus bel. On ne veut pas des Kerenski tropical au pouvoir qui seront en réalité aux ordres des intérêts impérialistes tapis dans l'ombre!
N'oublions pas que l’Etat géré pour le compte du peuple burkinabè en action, devra redéfinir ses relations avec les autres Etats dans le monde, en Afrique, dans la sous-région et principalement avec le Togo et la Côte d'Ivoire, au regard des événements plus ou moins récents et du respect de l'intégrité territoriale et des droits humains.
Kafando est sorti de nulle part. On le sait bien, c’est un serviteur de la machinerie "onusienne"
Les camarades burkinabè devront exposer au grand jour ce qu'il faisait à Paris (les redoutables basses besognes, un indic), les clubs politiques qu'il animait dans le milieu étudiant et syndical et la pourriture qu'il était. Ouvrons les yeux, fermons le clapet à Kafando!
La solution Kafando n'est pas une nouveauté en Afrique: Edem Kodjo et une pléthore de premiers ministres du Togo sont de ce sérail-là.
Si le Togo n'est pas à son premier coup d'essai, d'autres ont suivi: Boni Yayi au Bénin drapés dans une toge de virginité. Eh bien les résultats de la gestion gouvernementale sont là, édifiants .que ce sont les ouvriers des PAS (Plan d'Ajustement Structurels) qui s'avèrent être dans des impasses!, etc.
Les forces révolutionnaires veillent au grain.
Gardons la flamme ardente et le cap du changement à jamais d'actualité.
En agissant pour nos camarades à Ouaga nous frayons le chemin vers le changement à Lomé. Courage!
Maurice Mouta W GLIGLI-AMORIN
Bruxelles, ce 17 novembre 2014