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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
29 mars 2011

Burkina Faso : Les partis d’opposition exigent la

Burkina Faso : Les partis d’opposition exigent la démission sans délai de Compaoré

 

On exige le départ de Blaise compaoré
Les partis d’opposition ont exigé la démission sans délai du président Blaise Compaoré, lors d’une conférence vendredi, à Ouagadougou.

Maître Sankara BenewendéMaitre Benewendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Mouvement Sankariste (Unir/Ms) et chef de file des partis d’oppositions a demandé lors de cette conférence la démission de Blaise Compaoré. Il a aussi appelé tout le peuple burkinabé à rester mobilisé afin de contraindre le président Burkinabé à quitter le pouvoir au cas où ce dernier refuserait de partir. "Maintenant que des hommes en armes, des armes de guerre et des armes lourdes s’en mêlent, détruisent des biens privés comme publics pendant que le premier responsable, à savoir le chef suprême des forces armées nationales vaque paisiblement à d’autres occupations, n’y a-t-il pas lieu d’en tirer la conclusion évidente que le président du Faso est définitivement empêché et de façon absolue à pouvoir remplir ses fonctions constitutionnelles ?".

C’est la question que s’est posée le président de l’UNIR/PS, Me Bénéwendé Sankara à l’entame de ses échanges avec la presse. Et de répondre que pour son parti, il y a vacance du pouvoir et qu’en conséquence, Blaise Compaoré doit démissionner pour permettre au peuple burkinabè "de se réconcilier avec lui-même et d’engager des réformes politiques et institutionnelles adéquates (…)". Selon l’analyse du chef de file de l’opposition, cette position n’est nullement surréaliste parce que l’Etat n’existe plus au Burkina. "La loi est là pour tous. Si vous pouvez prendre des armes, vous vous en soustrayez. On doit donc libérer tout le monde", a martelé Me Sankara, en parlant des graves incidents survenus le mardi dernier à Ouaga. En clair, pour le patron du parti de l’œuf, il n’y a plus de commandant au bord de l’avion « Burkina Faso ».

Le président de l’UNIR/PS dit ainsi comprendre la réaction des magistrats, greffiers, avocats et agents de la Justice qui ont décidé de l’arrêt de leurs activités en signe de protestation. Sur le plan national, il s’est dit également solidaire des luttes des élèves, étudiants et travailleurs. Dans ce sens, il a estimé qu’il était impérieux de rouvrir les écoles et les universités ainsi que les œuvres ou services rattachés, de libérer toutes les personnes détenues dans le cadre des manifestations, de dédommager les victimes collatérales et surtout de rende la vraie justice.

Que pense le président de l’UNIR/PS à propos de la situation en Côte d’Ivoire et en Libye ? Sans surprise pour ce parti de gauche, Me Sankara a exprimé sa solidarité aux peuples ivoirien et libyen qui n’aspirent qu’à une paix véritable. Malheureusement, en Libye, "des pirates venus de loin veulent imposer une barbarie moyenâgeuse aux populations", dira-t-il. En Côte d’Ivoire, l’UNIR/PS tient à une solution africaine dans cette crise postélectorale et s’oppose fermement à une intervention militaire, non sans décrocher des flèches à l’impérialisme international "dont les derniers retranchements se retrouvent à l’ONU et à l'OTAN.

Cette conférence des partis d’opposition intervient alors que depuis des jours le Burkina Faso connaît des manifestations de divers ordres.

Les magistrats et auxiliaires de justice ont annoncé lors d’une conférence de presse, leur décision de suspendre depuis jeudi, toutes activités et ce, « jusqu’à nouvel » ordre suite à la manifestation des soldats qui ont libéré leurs camarades incarcérés.

Des coups de feu avaient été entendus dans la nuit de mardi 22 février à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où des soldats étaient en mouvement de contestation. Ces manifestations faisaient suite à la condamnation de cinq militaires présumés coupables de brutalités sur des populations civiles au mois de février, à l’issue d’une altercation. Pour manifester leur mécontentement, des militaires se sont approprié la poudrière du Camp Sangoulé Lamizana à Gounghin qui abrite également les locaux de la Justice militaire où le procès a eu lieu.

Mardi 15 mars, un meeting prévu par l’Association nationale des étudiants du Burkina (Aneb) dans l’enceinte de l’Université de Ouagadougou a été violemment réprimé par les forces de sécurité du Burkina. Ces étudiants se réunissaient pour réclamer justice pour la mort du jeune élève Justin Zongo dans les locaux de la police de Koudougou.

Source : lefaso
Publié par www.encoreplustv.com Le 28 Mars 2011

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