TOGO Congrès électif à l’UMT : Le désir le plus

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 Congrès électif à l’UMT :

Le désir le plus ardent de la Communauté musulmane du Togo est de se voir diriger, pour une fois, par un bureau exécutif de l’Union Musulmane du Togo (UMT)  issu d’une élection transparente et crédible. Mais le flou qui entoure l’organisation de cette élection fait croire aux fidèles d’Allah que le président sortant veut faire mains basses sur le processus pour se maintenir.

IMMINENT CONGRES ELECTIF A L'UMT

le flou organisationnel menace la crédibilité

Prévue pour se tenir le 4 mars 2011, cette élection est reportée sur ordre du conseil consultatif de l’UMT qui a constaté des irrégularités dans l’organisation. Ce report selon le  Conseil, permettra au Comité d’organisation de remettre tout en ordre avant la nouvelle date, mais des sources proches de cette Communauté indiquent que le Comité n’a pas jusqu’à ce jour fixé une nouvelle date. Pour des raisons que l’on ignore à présent. Les organisateurs veulent-ils être sûre d’une stratégie qui garantie la victoire à leur candidat avant de passer au congrès ? D’après les colonnes de notre confrère le rendez-vous, le président du comité d’organisation est acquis à la cause du président sortant M. Inoussa Bouraïma et cela ne promet pas de transparence, à moins que le conseil consultatif soit plus regardant dans le processus.

Inoussa Bouraïma, ancien ministre sous la gouverne du feu Eyadéma Gnassingbé, n’arrive pas à mettre la différence entre la chose politique et des affaires religieuses. Des sources bien informées affirment que depuis qu’il est porté à la tête du Bureau Exécutif de l’UMT, il a fait de sa boîte un outil plus politique que religieux. Les discours qu’il prononce à des occasions en disent long.       

                     Monsieur Inoussa est un membre de la communauté musulmane comme les autres candidats. Ils ont les mêmes droits alors il ne doit pas faire usage de son avantage de président intérimaire pour organiser le congrès électif à son avantage. Que la même chance soit donnée à tous les candidats à travers une élection juste, c’est ce prix que la prochaine équipe pourra inspirer confiance.  L’homme étant consciencieux de sa piètre prestation et sachant qu’il ne pourrait plus être crédité pour son second mandat, se déploierait par les moyens de contournement. Il dépense   son énergie pour se maintenir. 

C’est toute la communauté musulmane qui accorde un intérêt à cette élection, elle espère que le Comité saura se mettre à la hauteur pour organiser une élection transparente. Seulement on peut se demander qui sont les votants ? Jusqu’à quel point ils peuvent résister à la manipulation ? Sur quelle base ils seront choisi et par qui ? D’après nos informations, la volonté d’imposer le président sortant à la Communauté musulmane et l’imposant de gré ou de force, et le floue qui entoure l’organisation, expliquerait le fait que le Comité d’organisation ait des difficultés à réunir les fonds pouvant lui permettre  d’organiser ces élections. En effet, ce Comité avait indiqué qu’il lui fallait dix-huit millions (18000000) FCFA pour organiser avec transparence une telle élection, mais il se raconte dans les coulisses que le budget a été trop fantaisiste. C’est là encore une preuve que ce  Comité n’inspire pas confiance à la Communauté musulmane.

Mawu