DITES-LEUR Dites-leurDites-leur que nous avons séché nos larmes pour attendre le tempsLe temps qui échappe à la malice humaineLe temps qui délivre les peuples de leurs méchants dirigeants.Nos pleurs ne servent à rien : les prédateurs n´ont jamais eu de cœur. Dites-leurDites-leur que les orphelins ne font plus de cauchemarsDans leurs rêves voltigent déjà des colombes de l´espéranceEt sur leurs lèvres éclatent peu à peu le sourireComme des tournesols à la montée du soleil. Dites-leurDites-leur qu'on ne s'impose pas au peuple par la force des armesNi par le mensongeNi par les billets de banqueTous moyens illogiques, un jour, auront un prix à payer. Dites-leurDites-leur qu'on n'encage pas la VéritéQu´on ne peut non plus détruire la pensée avec le fusilNul ne peut dompter les vagues de l'océan qui roulent, roulentCar il n'y a vraiment pas d´homme -Dieu sur terre. Dites-leurDites-leur que l'heure est procheQue bientôt les roseaux côtoieront les chênesLes bouts de canons seront bouchés de rosesLes barbelés aux frontières maculés de sangFeront place à des rangées d´œilletsComme pour saluer la levée des jours nouveaux. Dites-leurDites aux tyrans que l'ouragan emportera les baobabsLorsque le temps imposera son temps. Brême, Allemagne, le 06 février 2010 Ali Akondoh
Brême, Allemagne, le 06 février 2010 Ali Akondoh