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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
13 janvier 2009

CE QUE JE PENSE

CE QUE JE PENSE

DE L’INTERVIEW DU JEUNE DESPOSTE FRAUDE FAURE GNASSINGBE PUBLIE DANS LE MAGAZINE CONTINENTAL N°77 janvier 2009.

Fraude Faure Gnassingbé, le fils de son père vient de faire une première sortie dans la presse internationale en ce début 2009. Dans l’entretien qu’il a accordé à Christian Eboulé,

Fraude Faure s’est livré à un exercice sans pareil dans la perspective des échéances électorales de 2010 et de l’après 2010.

 

Cette interview est d’autant plus révélatrice de la pensée profonde du jeune despote et de ses ambitions démesurées pour le Togo qu’ils n’aiment pas et qu’ils n’aimeront jamais. Ils, c’est bien le clan des Gnassingbé et affidés, la françafrique dont Louis Michel en est le porte parole..

Fraude Faure Gnassingbé parle de « après la décrispation politique, le défi économique ». Depuis quand y a-t-il eu décrispation politique ?

Chaque année, le clan fête avec haine et arrogance l’assassinat de Sylvanus Olympio.

Par la même occasion, le clan récompense les nouveaux riches et les affamés venus à la table du diable. En Août dernier, l’historien Atsutsè AGBOBLI est retrouvé mort sur les plages de Lomé.

A ce jour, rien de concret n’est présenté comme conclusions à la population.

Les nombreuses victimes de la période du coup d’Etat de février 2005 permettant à Faure de s’emparer du pouvoir sont là et les familles n’ont pas finies de pleurer leurs morts.

Qu’est ce que la décrispation pour Fraude Faure Gnassingbé ? Est-ce l’achat de ses nouvelles ? Ou la réparation des tords causées et des blessures ouvertes ?

Pour qu’il ya ait décrispation politique, le putschiste Faure Gnassingbé doit quitter la tête du pouvoir d’Etat.Tout d’abord, le Togo n’est pas un Royaume encore moins une propriété du clan des Gnassingbé. Faure est togolais comme tous les autres citoyens. Il a les mêmes droits et devoirs que tous les togolais.

La première condition pour qu’il y ait décrispation, c’est son départ de la tête du Togo. Peu importe les conditions et les formes dans lesquelles, il va le faire. Après seulement ce préalable, on pourra parler de commission de réconciliation de vérité etc.

Dans une démarche théologique de réconciliation, il y a au moins cinq étapes :

La reconnaissance des ses fautes

L’aveu

La demande de pardon

La remise de la faute

Et la pénitence.

Dans le cas togolais puisque ce sont des crimes de sang dont il s‘agit, c’est bien la victime qui accorde le pardon. Et elles nombreuses.

Mais qu’observe t on ? Le mépris, la haine et l’arrogance de la part des bourreaux. En aucun moment, ils n’ont cherché a faire la paix. Au contraire, chaque jour, Lomé compte des morts avec l’insécurité sans cesse grandissante.

Pas plus que le 05 janvier 2009, le pouvoir despotique de Faure excellant dans l’art de la provocation et de la manipulation a fait décorer à titre posthume un des nombreux bourreaux assassins des Togolais ; un massacreur professionnel des paisibles populations togolaises. Alaza. Décorer Alaza est une insulte pour toutes les victimes de la dictature du clan des Gnassingbé.

Le défi principal que nous devons relever tous y compris Faure Gnassingbé consiste à trouver les voies et moyens pour le déguerpir de la tête du l’Etat. Son bilan est un échec indescriptible.

Pour ceux des Togolais qui pensent qu’entre Faure et son frère Kpatcha, les relations sont tendues, Faure Fraude répond toujours avec un rire narquois et carnassier  répond: « Non..Je n’ai pas de rapports politiques avec mon frère. Nos rapports sont essentiellement fraternels, tout à fait normaux. Au risque de décevoir ceux qui prétendent le contraire, c’est bien la réalité. »

Plus loin dans le texte, Faure Fraude Eyadema déclare  avec un rire narquois : « c’est difficile de parler de moi, de me juger en quelque sorte. Mais je crois qu’on peut dire qu’il y a une décrispation au Togo, attesté notamment par la formation de trois gouvernements d’ouverture successifs, au sein desquels étaient représentés des partis de l’opposition. D’abord avec Edem Kodjo à l’issu de l’accord politique global, ensuite avec Me Agboyibo et aujourd’hui avec le Premier ministre Gilbert Houndjo…je crois que cette volonté et cette capacité a

rassembler sont devenues une réalité aujourd’hui. C’est cette réalité qui a produit un apaisement, une description dans notre pays. Je crois également que le fait qu’à l’Assemblée nationale, il ait un parti comme l’UFC participe d’un grand changement quand on sait que cette formation politique a boycotté les élections législatives par le passé. Donc, je pense que sur le plan politique, il ya eu des avancées réelles…. »

A partir donc de l’interview de Faure Gnassingbé, l’on est en droit de se demander :

- qui a mandaté qui pour signer un accord global au nom des peuples togolais avec les tenants de la dictature du clan des Gnassingbé ?

Et que dit-on et pense t on des milliers de togolais toujours en exil ?

Que représente Gilbert Houngbo, l’homme des milieux financiers du FMI et de au plan politique ?

Quelle est sa couleur politique ?

Que peut-il faire dans le marécage des alligators que représente le pouvoir RPT-Forces armées du Togo  même avec une forte dose de volonté  de sa part?

Fraude Faure Eyadema parle de trois gouvernements successifs pour quels résultats ?

Ensuite, comment les différents chefs de gouvernements sont ils congédiés et remerciés ? N’est ce pas en fonction des états d’âme du prince ? Qu’on nomme le plus intègre et le plus compétent au poste de premier ministre ; avec Faure Gnassingbé, la démocratie est un leurre.

Tout ce discours est beau et tentant. On sent que Faure est un vrai tchatcheur, un grand bagouleur. A ne voir que ses nombreux enfants et femmes et « autres bureaux ». Là n’est pas la question. La réalité de tous les jours confirme que le régime du clan des Gnassingbé n’est pas bon.

Pour qu’il y ait une réelle décrispation, il faut des hommes nouveaux mandatés par le peuple porteurs d’un mandat à durée déterminée. Si Faure veut faire partir de ces hommes, c’est son droit le plus légitime. Mais qu’il quitte d’abord et qu’il revienne après «de façon propre », sans effusion de sang. Le Togo n’appartient pas aux Gnassingbé. Le Togo n’est pas un Royaume.

Plus de 40 ans de règne, cela suffit. Togolaises et Togolais débout pour mettre fin au règne des sauvages er de l’arbitraire. Au règne du aapa «  améhouhou, akpossosso, patapa, amétafoutafou » (arbitraire et injustice en langue ewé du Togo).

Maurice Mouta Wakilou GLIGLI-AMORIN

Fait à Amsterdam (Hollande) le 13 janvier 2009.

QUELQUES REACTIONS

Maître Gligli-Amorin
Reçois ici toutes mes félicitations et toute mon admiration pour ton courage et tes prises de positions.C'est vraiment déplorable qu'on en est encore là.Le togo y a t-il encore de l'espoir se demande t-on?
Any way we have to expect, something gonna change at the end.
Du courage et merci

S. Pacifique A.

(Bruxelles)

kodjo jean-pierre adjikou (PARIS)

Envoyé : mardi 13 janvier 2009 23:08:48
À : mouta gligli (moutawakiltg@hotmail.com)

Ce que tu penses c'est vraiment un message poignant,révélateur,et sa
soulève le coeur,tu sais la nuit est longue mais le jour vient.
C'est une très belle rédaction qui nécéssite d'être publiée.

                                      A trèe bientôt

Bonjour Maurice,

Merci de me compter parmi les destinataires de cette réflexion. Je pense bien que tout est dit là-dedans et que désormais, la radicalisation doit primer sur la conciliation et la modération.

Cela ne sert à rien de traiter avec des pincettes des gens prêts à réediter leurs tristes exploits de 2005.

J'èspère que cette réflexion paraîtra sur Togocity afin de donner lieu à un débat approfondi.

Bonne journée et à bientôt

V. T.(France)



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